Spiritualité & Énergétique

L’histoire de ceux qui voulaient disparaître

Il est temps d’écrire sur ce que l’esprit humain a de plus foireux, j’ai nommé ‘l’auto-destruction’, ou quand le lynchage mental devient physique. Avant de s’affiner en s’affamant, de se lacérer le corps et de penser à comment arrêter les pleurs, définitivement, il y a des étapes, beaucoup d’étapes. Et personne ne s’atèle à disparaître pour la gloire de l’expérience.

Sachez reconnaître ceux qui vous aiment, non par la force de leurs mots doux, mais par leur volonté de pointer les vérités, même les plus douloureuses. J’ai pu mesurer l’ampleur de l’amour de mon homme par son courage : quitte à passer pour le méchant, quand bien même cela aurait pu tout finir, il énonce les problèmes haut et fort, il ose exposer au grand jour les tâches d’ombres, il n’hésite pas à me pousser à bout pour qu’enfin s’ouvre la réflexion, alors que je préfère ignorer la chose, passer outre et faire comme si rien de tout cela existait.

L’état des lieux

Je suis la femme parfaite. Je te fais ton repas, je te nettoie tes vêtements. Je te trouve beau,  intelligent, parfait. Je t’aime de tout mon cœur et je ne veux que ton bonheur. Je me soucie de tes problèmes, tellement que je les fais miens. Je me saigne à t’offrir le meilleur, et cela me comble de bonheur. Je suis la femme parfaite. Et tout semble aller pour le mieux.

Seulement voilà, là où beaucoup profiterait pour vivre sans trop se poser de questions, toi tu n’es pas dupe ; tu refuses de te complaire dans ce confort artificiel et tu cherches à creuser un peu plus loin. Tu me demandes des ‘Pourquoi tu fais tout ça ? – Pourquoi tu cherches à tout contrôler ? – Pourquoi tu n’es jamais satisfaite ? – Pourquoi tu te sens si frustrée ?’. Mais ce qui t’énerve le plus, ce qui te fait sortir de tes gongs, c’est mon silence. Qu’importe ton avis, je suis d’accord. Et quand bien même je ne le serais pas, je me trouverais bien idiote et je me demanderais ce qui ne va pas chez moi. Tu as raison, même si tu as tort, tu as raison car ma pensée n’a aucune valeur.

A force de me taire et de me résigner, seule, comme une grande, s’est construit une frustration immense. Honnêtement c’était comme si j’avais moi-même scellé la porte de mon être, imperméable au bonheur et à la simplicité. Je nourris chacune de mes peurs en angoissant avec une incroyable vigueur ; et j’angoisse de plus belle en constatant que ces peurs prennent de l’ampleur. Bref, un vrai cercle vicieux où je peux littéralement sentir mes peurs se goinfrer de mon fatalisme. Lui me dit qu’à force de croire au pire, il finira par arriver, car je le créée au fur et à mesure dans ma tête. Le risque est de passer sa vie à angoisser pour aucune raison particulière, alors qu’on aurait très bien pu vivre paisiblement tout le long. L’unique solution au problème est de lâcher prise, d’envoyer paître ces angoisses à la con. La peur est le terrible moteur de l’auto-destruction.

Je me détruis en pleine conscience, et j’y dépense une énergie folle.

Je me sens désolée de te faire spectateur de cet état. Tes mots soulagent les crises pour quelques heures, mais le reste, le vrai travail, c’est à moi de le faire. Personne ne peut vous sauver de vos démons. Vous êtes la seule personne habilitée à le faire. Les autres sont là pour soutenir, et c’est bien que doit s’arrêter leur déjà bien trop grande responsabilité. On atteint le paroxysme quand cela commence à t’envahir. Quand, de plus en plus irritable, je mélange tout dans cette machine infernale, et toi avec.

Pourtant tu ne lâches pas. Tu veux me prouver l’existence de cette valeur perdue, me prouver que mes mots sont eux aussi méritants, qu’il n’y a aucune raison valable que je me censure pour la bonne convenance, que je me sacrifice pour l’épanouissement d’autrui, et qu’au final ce comportement joue à l’encontre de mes attentes : en me passant sous silence, je me rends malheureuse ; et en ne m’exprimant pas auprès d’autrui, j’accrois la confusion, pour enfin me demander bêtement pourquoi suis-je si incomprise par le monde extérieur, comme s’il n’y avait que moi contre les autres, que je devais me battre contre l’ennemi.

Mon corps et moi, cette grande histoire d’amour

Mon silence n’est certainement pas le seul combat à mener. Ma grande histoire d’amour avec mon corps est, elle aussi, plus qu’hypothétique. Mon corps et moi, on ne s’est jamais vraiment trop compris. Il avait son monde, j’avais le mien. On ne se parle pas souvent. On s’ignore même. C’est un véhicule dans lequel je ne reconnais que peu, même devant la glace j’ai du mal à me situer parmi cette enveloppe de chair et de sang. Il y a comme un opaque écran de fumée créé de comparaisons et d’insatisfactions. Je crois que le déclic est formel : arrêter la comparaison permanente pour sauver le tir. Je me rends petit à petit compte à quel point les corps des autres, comme le mien, sont imparfaits, à quel point il est impossible de comparer l’incomparable, et que chacun de nous souffrait de cette comparaison permanente et inutile, que nous nous tuons pourtant à entretenir. J’entends ces jeunes filles dans le tram déblatérer de untel qui avait moins de bide, plus de seins, moins de hanches mais plus de gras que l’autre. Nous avons élu la comparaison au rang de justice impitoyable, tranchant sur notre position dans un cercle social.

Mais … tu veux vraiment aller mieux ?

Honnêtement à la vue de tous ces ‘problèmes’ que je me suis acharnée à créer, j’ai eu vite fait de baisser les bras avant même de commencer le combat. Il me paraissait impossible d’aller à l’encontre d’un schéma de vie une fois qu’il était si solidement ancré. Mon homme m’a un jour dit ‘Je n’ai pas l’impression que tu es envie d’aller mieux…’. C’est vrai ça. En avais-je vraiment envie ? Aller mal ça vous embourbe dans un confort délectable, mêlé de paresse et d’apitoiement. Vouloir s’en sortir c’est comme sauter dans ses baskets et aller courir alors que le duo canapé-plaid vous tend les bras. S’en sortir c’est s’extraire d’un état de paresse, la paresse de se battre pour se comprendre, la paresse d’entamer le périple de la compréhension de soi, la paresse de se confronter aux autres. Fuir devient une solution si tentante.

Il est facile de rester aveugle à ses problèmes, de se conforter dans son statut de victime devant le grand-méchant-MOI, tellement simple de se plaindre à coup de ‘ô pauvre de moi, pourquoi suis-je ainsi ?’ Et c’est encore plus simple de se mutiler en criant au désespoir devant notre incapacité à se prendre en main. STOP.

Oui il est bien plus compliqué de prendre son courage à deux mains, d’arrêter cette machine infernale, de se dire qu’on est capable de s’opposer au statut de victime que l’on s’est créé. C’est tout l’art de ‘se mettre un coup de pied au cul’ mais avec bienveillance, s’il-vous-plait. Le but n’étant pas de se maltraiter encore plus à  trop vouloir bien faire, mais de se mouvoir, à son rythme, loin, très loin de ce cercle vicieux où l’on est sa victime et son propre bourreau.

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Viens le temps des solutions

Je m’oblige à finir ce genre d’articles à forte teneur en négativité sur des notes plus douces, comme des portes ouvertes, sans quoi autant vous donner la corde et le tabouret tout de suite. Mon homme a su me prendre par la main, me donner les clés pour au final me laisser marcher seule, car il sait que tôt ou tard, avec ou sans lui, je saurai appliquer les solutions, il sait éperdument que j’en suis capable et je ne le remercierai jamais assez de croire en moi à ma place. Aujourd’hui je ne suis qu’au début du chemin, mais j’ai voulu partager ce petit concentré avec vous. Peut être pourrions-nous marcher ensemble.

aleksandr-ledogorov-310150Connaître l’ennemi :   LA PEUR.

Voilà l’ennemi. Peur de tout mais surtout de rien, car la peur n’est que le fruit d’un imaginaire qui s’est égaré à la suite d’expériences vécues. La peur n’est plus quand on cesse de la nourrir de part notre négativité et notre fatalisme.

Peur de s’exprimer ? Exprime-toi ! S’exprimer c’est la voie vers la compréhension, le dialogue, l’expression de soi. C’est au final se rapprocher des autres en créant des relations saines.


Peur d’être rejeté ? Aimes-toi ! La personne la plus maltraitante, c’est toi. Cesse de te rejeter, ainsi le rejet des autres ne t’importera que peu.


Peur de s’affirmer ? Affirme-toi ! Certains suivront, d’autres passeront, dans tous les cas tu restes vrai.


Peur de se montrer ? Montre-toi ! Tu verras le bien que ça te procuras, et tu verras à quel point les autres se sentiront déconcertés par tant de confiance, ou indifférents car au final, ça ne regarde bien que toi la façon dont tu te définis.


Peur de parler ? De te tromper ? Parles et tu verras ! Tu aviseras, ne rougis pas, n’es pas honte de ce que tu es. Tu es parfait en ton nom, tu exprimes ce qui te semble juste et quand bien même tu as tort, tu apprends de tes erreurs car tu es humain.


Peur de perdre ceux qui te sont chers ? Certains ne sauront apprécier un TOI qui s’exprime et se montre à nu. Il se peut qu’il ne te comprennent pas, cette nouvelle confiance en toi leurs fera peur, car eux n’osent peut être pas porter leur parole au grand jour. Grand bien te fasse. Les gens vont et viennent, s’éloignent et reviennent, chacun est libre de sa pensée et de ses décisions. Si l’image de TOI que tu as su montrer jusqu’ici plaît, mais que le vrai TOI plaît moins, n’oublie pas que les gens n’ont pas l’habitude d’un contact sans teinte ni façade. Ça les déconcerte, les embarrasse. Malgré tout les gens apprécient énormément les personnes vraies, qui expriment leurs opinions sans toutefois les imposer, car avec ce genre de personne, on sait où l’on va, et on se sent libre de communiquer. La volonté ici est de porter son opinion au même niveau que celle d’autrui et d’accorder de la valeur à notre pensée.

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