Spiritualité & Énergétique

méditation conditionnement déclencheur pensée positive

#33 Façonner votre réalité grâce à la méditation

Introduction

Dans cet épisode retrouvez un condensé d’information sur les déclencheurs qui nous poussent à adopter certain comportement, mais aussi le conditionnement et comment celui-ci peut aussi bien être négatif que positif. Comment faire face à ce et ceux qui nous déclenchent ? Comment se défaire de nos conditionnements ? Comment créer de nouvelles voies neurologiques pour aller vers une pensée plus positive et constructive ? C’est ce que nous allons voir à travers le prisme de la méditation, de notre capacité à créer et à visualité la réalité que l’on souhaite !

Ce sujet je le trouve passionnant parce que c’est l’outil numéro 1, l’outil le plus puissant pour développer une valeur que je porte avec Manipura : celle de vous redonner votre plein pouvoir.

Le plein pouvoir incarne plusieurs choses : le fait de reprendre conscience en vos capacités, de créer la vie et la réalité que vous souhaitez incarner. C’est vous reconnecter à votre essence. Et votre essence, elle est créatrice.

Vous êtes, nous sommes, des êtres créateurs. Vous avez le plein pouvoir de créer votre réalité. Pour cela il faut vous reconnecter :

  • à votre puissance
  • à votre libre arbitre : le fait que vous ayez toujours le choix, que vous ayez pleinement le contrôle de switcher de situation et, si vous ne pouvez pas la switcher directement, vous pouvez switcher le mindset qui y est associé.

Le plein pouvoir c’est surtout ramener de la conscience sur ce que vous êtes réellement. Car le fait d’être inconscient nous maintient à distance avec les origines de nos comportements. Et il est évidemment difficile de modifier des comportements quand on ne les conscientise pas.

Pour être dans son plein pouvoir il faut prendre conscience de son pouvoir créateur, le fait que l’on soit capable de créer. Mais pourquoi s’intéresser à son pouvoir créateur au juste ?

Parce que le pouvoir créateur, c’est votre super pouvoir de façonner VOTRE réalité, de A à Z. Aujourd’hui nous parlerons également de la méthode de prédilection pour utiliser et affiner son pouvoir créateur : la méditation.

 

Comment ça marche ?

Petit tour dans votre cerveau

J’avais pris le temps de vous décrire ce qu’est une vague émotionnelle dans l’épisode sur le corps mental, parce que c’est bien sur le corps mental que nous allons nous concentrer aujourd’hui.

Faisons un petit tour dans votre cerveau.

  1. Vous allez avoir au cours de votre vie plein de petits déclencheurs qui vont venir interférer avec votre énergie. Ils viennent titiller votre corps éthérique et, sur un plan plus tangible, votre cerveau reptilien. Retenez bien cette notion de déclencheur, cela va nous servir pour la suite.

    Exemple : petit vous entendez un de vos parents crier, se mettre en colère

  2. Ensuite une réaction physiologique et/ou un comportement réactif est généré par le cerveau limbique, dans le corps physique.

    Exemple : le rythme cardiaque s’accélère, on va peut-être immédiatement cherché à fuir, on a peur, on cherche à se cacher

  3. Puis le corps mental prend le dessus. Il va venir analyser l’émotion associée à la situation. Ça se joue dans le cerveau cortical plus exactement, où va se créer un lien entre l’identification de la menace et l’émotion associée.

    Dans notre exemple : entendre un son fort et soudain = menace, je suis pas en sécurité, celui qui crie à autorité sur moi, je dois me faire tout petit,

  4. Si c’est la première expérience de ce genre, le mental stocke ce qui vient de se passer au niveau du corps causal. La situation vécue devient une expérience liée à une charge émotionnelle. Il s’est créé une petite route neurologique.

 

Le conditionnement

Dans la situation qu’on a décrite, un parent qui crie, c’est très certainement quelque chose qui s’est répété et qui est venu confirmer l’idée que, si le ton de la voix est fort, cela est associé à crainte et colère. Votre petite route neurologiques au fil du temps s’est sûrement transformée en avenue, voir en boulevard.

Imaginez maintenant que vous partagez votre vie avec quelqu’un qui vous aime, vous l’aimez, mais comme dans toute relation parfois, des incompréhensions prennent place et le ton monte.

Et voilà votre déclencheur qui revient titiller votre cerveau reptilien. Votre partenaire hausse le ton et votre boulevard neurologique va directement vous conduire à → ok il y a colère, donc menace, je dois tout fermer, me faire petit, je dois me cacher. Et, peut être aussi vous lier la personne à : figure d’autorité, je ne peux rien dire.

Néanmoins peut être que votre partenaire haussait le ton par frustration, parce qu’il ne se sent pas compris, qu’il a du mal à exprimer ses émotions. Le ton monte certes mais il aimerait établir le contact, bien qu’il le fasse maladroitement.

Et il se retrouve avec un partenaire, vous, qui vous fermez complètement sous la prétendue menace, et qui bloque toute communication parce que vous n’interprétez pas le langage de l’autre de manière neutre, parce que vous avez été conditionné.

Dans notre vie, nous sommes drivés par beaucoup de conditionnement comme dans cet exemple, et très souvent de manière totalement inconsciente.

Ainsi au lieu de prendre les petites routes qui se présentent à nous, qui sont des possibles voies d’exploration, nous allons prendre l’autoroute qui s’est créée au fur et à mesure, parce que nous avons répété ce conditionnement inconsciemment.

Voici un autre exemple pour illustrer : On vous a répété petit que vous n’irez pas loin parce que vous êtes moins studieux qu’un frère ou une sœur, vous allez être conditionné à cette idée là et vous en viendrez peut-être à vous autosaboter dans votre vie professionnelle voir personnelle.

Plus globalement dans la société on est H24 conditionné et on va s’imposer des limitations avant même d’avoir exploré. L’exemple qui me vient est celui des femmes en couche qui ont un pouvoir extraordinaire. Bien que la médecine ait fait des progrès considérables, celle-ci devrait être un accompagnement, un soutien d’urgence, sans avoir à usurper les femmes de ce pouvoir millénaire qu’elles ont de mettre au monde. Les femmes n’osent plus expérimenter par crainte de n’être pas capable, tant est ancrée en elle la croyance qu’elles accoucheraient dans la difficulté.

Mais le conditionnement n’a pas à être quelque chose de négatif. Par exemple, si vous voulez ancrer une bonne habitude dans votre routine, vous essayez de vous conditionner pour qu’à partir d’un certain moment, votre cerveau demande seul à exécuter cette habitude. Exemple avec les rituels de lever qui vont vous booster, et les rituels de couché qui vont vous apaiser, vous préparer pour l’endormissement.

 

Concrètement, comment on fait ?

Déclencheur

Les déclencheurs sont omniprésents et apprendre à les gérer c’est bloquer la spirale de la vague émotionnelle qui en découle. La manière dont vous réagissez est lié aux mécanismes qu’adoptent votre ego.

La formule va être répondre au lieu de réagir. Et pour cela la méditation (la pleine conscience) va être un super outil.

L’acte de méditer n’est rien de plus que des pauses conscience. Vous pouvez ainsi méditer partout : sous votre douche, en mangeant, au milieu d’une conversation. La méditation n’a pas à se faire dans un cadre spécialement fait pour, avec des lumières tamisées etc. Dans ce cas là justement, où vous avez un lieu dédié (une musique douce, un coussin agréable) c’est du conditionnement. Vous conditionnez votre corps à la méditation, vous le préparez avec plusieurs éléments. C’est pour cela qu’il ne faut pas négliger les rituels qui peuvent être très puissants.

Imaginons un déclencheur : une pub pour une glace. Cette pub déclenche une réaction physiologique et une émotion : j’ai envie de manger, je salive ; et la pensée qui découle : j’ai faim.

Vous pouvez appliquer la méthode STOP pour Stop Temps de respiration Ouverture et Pause ou Poursuivre. Quand un déclencheur se présente :

  • on se stoppe, on reconnaît notre envie de réagir.
  • Temps de respiration : on s’accorde un espace de respiration en conscience.
  • Ouverture on s’autorise à ressentir les émotions, les sensations, les pensées qui viennent et qui nous ouvrent à de nouvelles options : par exemple : j’ai la sensation de faim, je me sens frustrée parce que peut être que je me prive depuis un certain temps et ma pensée c’est qu’au final à cet instant je m’ennuie et un peu de sucré me stimulerait
  • Enfin le P de pause ou de poursuivre : soit je continue dans mon introspection, soit je choisis de poursuivre ma route et je choisis de suivre ma vague émotionnelle ou non. Dans tous les cas je le fais en pleine conscience, en répondant au lieu de réagir, en étant conscient au lieu de perpétuer des comportements inconscients. Du coup je me rends responsable de ce que je vis plutôt que de le subir. Cette notion elle est très importante pour le plein pouvoir. La responsabilité que vous avez vis à vis de vous même, pour votre bien être, pour votre vie.

Autre méthode de méditation, de pleine conscience, très simple, la méthode des 3A pour :

  • À l’écoute de soi
  • Acception
  • Action

Exemple : je suis licenciée par mon travail

À l’écoute de soi : qu’est ce qu’il se passe en moi en ce moment ? Certainement que je suis en train de revivre mes expériences dans cette entreprise, c’était vraiment un travail que je recherchais, avec une super équipe, de super conditions etc. Par ce travail d’observation je vais aussi arriver à ce qui n’allait pas : la pression, les horaires à rallonge, le fait que je rentrais crevée, sans aucun temps pour moi etc.

Vient le deuxième A : l’Acceptation : j’accueille les circonstances sans vouloir les changer.

Troisième A : Action : le fait d’agir de manière censée : soit je garde mon esprit sur cette fin amère, soit je prends cela comme une opportunité d’explorer autre chose, d’être plus à mon écoute, de prendre le temps de cerner ce qui me conviendrait réellement.

→ Dans votre communication, répondre au lieu de réagir peut aussi se définir par : exprimer ses sentiments plutôt que ses émotions.

Dans une conversation, s’il y a conflit ou si vous avez besoin d’exprimer vos besoins : il sera plus fluide de parler de vos sentiments plutôt que de l’émotion associée : exemple : émotion : je suis super stressée par ta présence , sentiment : je te sens agité et j’ai le sentiment que ça créé une pression autour de nous.

 

Conditionnement

Ce qui marche bien pour vous conditionner positivement on l’a vu ce sont les rituels. Avec le temps et la persistance, au bout de 3 semaines, votre cerveau transforme un rituel en routine et va calquer son rythme sur celle-ci.

Pour créer un conditionnement choisi ou pour sortir d’un conditionnement qui vous manipule négativement, retenez l’histoire de l’autoroute.

Pour sortir d’un conditionnement négatif, il va falloir oser sortir votre regard de l’autoroute d’émotions, de pensées, qui se déclenchent inlassablement, en boucle, comme une rocade.

Voyez votre cerveau comme une carte. Une pensée amène à une autre pensée. Comme de ville en ville, vous avez une autoroute déjà construite, une connexion pré-faite (« Je n’ai pas réussi » > « Je ne réussis jamais, je suis un(e) bon(ne) à rien »).

Quand vous allez vous efforcez de penser positivement, ça va créer des sorties d’autoroute. Au début c’est hyper bancale, la sortie amène directement sur un chemin de terre, vous n’êtes pas confortable clairement, la route n’est pas naturelle. Plus vous allez vous efforcez à prendre cette sortie d’autoroute, plus le chemin de terre va devenir une ruelle. Avec le temps, une avenue, puis un boulevard et enfin à force de voir le trafic augmenter, votre cerveau, le maire de la ville, va en faire sa nouvelle autoroute neurologique. L’ancienne autoroute ne sera plus du tout fréquentée et vous aurez brisé la spirale infernale de la rocade.

La nouvelle connexion est « Je n’ai pas réussi » > « La prochaine fois je me donnerai toutes les chances d’y arriver ».

Le conditionnement pour se faire à besoin d’une preuve et de régularité. Si vous êtes régulier, vous vous prouvez à vous-même par l’expérience, et la condition s’opère. Vous allez tricher face à votre cerveau en lui prouvant que ce conditionnement est valide en le répétant, en le suivant.

En faisant ce travail de fond, vous réécrivez l’information de vos mémoires cellulaires. Je vous invite à aller voir mon épisode sur le corps causal pour comprendre ce que sont ces mémoires.

 

La méditation

Vos croyances façonnent votre réalité → en observant vos pensées et les croyances qui y sont liées, (parce que oui les pensées ne sont pas des faits mais des croyances liés à des connaissances, des expériences) en observant votre manière de vous exprimer, votre manière d’agir à des déclencheurs, en observant aussi l’origine de ces déclencheurs, vous défaites petit à petit des comportements qui vous contrôlent et vous reprenez le plein pouvoir.

La méditation va vraiment permette de créer de nouvelles autoroutes de pensée. Vous avez ainsi le pouvoir créateur, celui de créer la réalité dans laquelle vous vivez : une réalité que vous construisez ou une réalité que vous subissez.

La méditation permet d’une part la pleine conscience (le fait d’être dans sa respiration, de revenir à soi, de se conscientiser) et d’autre part elle permet tout l’aspect visualisation. Les visualisations vont créer une réalité à laquelle le cerveau peut se raccrocher pour créer de nouvelles autoroutes. Les visualisations sont le ciment pour poser les bases de vos nouvelles routes. Vous allez tromper votre cerveau avec bienveillance en imaginant quelque chose et, à force de projeter cette réalité à votre cerveau, il va finir par y croire. Ces méditations par visualisation sont en général utiles sur la durée : il faut les répéter pour ancrer ce nouveau schéma de pensée.

À force de se mettre en condition, le cerveau va faire de cette situation imaginée sa nouvelle réalité. La visualisation agit comme une preuve pour votre cerveau : et la preuve est, avec la régularité, la base d’un nouveau conditionnement.

La méditation par visualisation est tout ce que permet le programme Méditations Astrales qui sortira à la rentrée. Il couvrira un large éventail de problématique ; gérer ses émotions, avoir confiance en soi, se lier aux autres, se défaire de liens toxiques, être plus authentique, oser faire ce que l’on souhaite vraiment, etc …

Le programme contiendra plus d’une centaine de méditations et d’autres se rajouteront au fil du temps. Il vous est possible de vous inscrire à une liste d’attente (lien ci-dessous) pour bénéficier d’une remise lors de sa sortie si tant est que l’aventure vous tente. Être sur la liste ne vous oblige à rien vis-à-vis du programme.

 

Ressources

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