Voilà du lourd. Bienvenue dans Questions existentielles. Dans ce format d’articles, on va se remuer les méninges à s’en brûler la rétine. On va disséquer, une par une, les grandes questions existentielles qui ont tournicoté l’homme depuis la nuit des temps.
Voici les questions abordées dans ce N°1 :
- Pourquoi sommes-nous sur Terre ?
- Qu’en est-il de Dieu ? Et la création de l’Univers ?
- Et notre âme alors ?
J‘ai trié et retranscris les réponses de ‘Conversation avec Dieu’ de Neale Donald Walsh pour essayer de vous en faire un petit condensé. Malgré tout je vous invite à le lire entièrement, et j’espère sincèrement que cet article vous donnera envie de vous pencher un peu plus sur cette lecture. Vous pouvez vous procurer la trilogie complète ici.
Pourquoi sommes-nous sur Terre ?
Pour se rappeler, et se recréer, qui on est.
L’âme sait toujours tout ce qu’il faut savoir. Rien ne lui est inconnu. Mais ça ne lui suffit pas. L’âme cherche à faire l’expérience de ce qu’elle sait. Car rien n’existe, rien n’est concret tant que l’on en a pas fait l’expérience. Tu peux savoir quelque chose, mais à moins d’en avoir fait l’expérience, cette chose ne reste qu’un concept. Ainsi l’âme n’a qu’un seul désir : transformer l’idée qu’elle se fait d’elle-même en expérience.
C’est bien beau tout ça mais pourquoi l’âme veut-elle expérimenter à tout prix ?
(C’est là que ça devient compliqué. Alors faites-vous un bon thé, respirez un grand coup, et on est parti). Au commencement, il n’y a que ‘ce qui est’ et rien d’autre. Cependant, tout ‘ce qui est’ ne pouvait se connaître, car il n’y avait que tout ‘ce qui est’ et rien d’autre, justement. Ainsi tout ‘ce qui est‘ … n’était pas. Pourquoi ? Parce qu’en l’absence d’autre chose, ‘ce qui est‘ ne peut pas faire l’expérience de sa propre existence, car il n’y a aucun point de référence extérieur à lui-même pour prouver que ‘ce qui est’ EST.
(Allez courage). ‘Ce qui est’, pour se connaître, devait faire la propre expérience du Soi. Cette énergie pure choisit donc de créer son propre point de référence intérieur, pour expérimenter sa propre existence. Elle se dit que toute portion d’elle-même devait nécessairement être plus petite que le tout, et que, par conséquent, si elle se divisait tout simplement en portions, chaque portion, plus petite que le tout, pourrait regarder le reste d’elle-même. Ainsi tout ce qui est se divisa, devenant ce qui est ceci et ce qui est cela. Pour la première fois, ceci et cela existaient séparément mais également simultanément. Ceci et cela pouvait faire l’expérience d’elle-même, car ceci n’était pas cela, et cela n’était pas ceci. De même, il y avait tout ce qui était ni l’un ni l’autre. Ainsi trois éléments existèrent simultanément : ce qui est ici, ce qui est là, et ce qui ne l’est pas, autrement dit, le rien qui maintient le tout. Le non-espace qui maintient l’espace, le tout qui maintient les parties.
Je vous ai perdu ? OK tentons d’éclaircir tout ça.
Dans le domaine des relations rudimentaires, aucun concept ne peut exister sans son contraire (il n’y a pas d’altruisme sans égoïsme, pas de mal sans de bien, etc…). La plus grande part de votre expérience quotidienne tire ses fondements de cette réalité. Dans le domaine des relations sublimes, rien de ce qui existe n’a de contraire, tout est Un et tout évolue de l’un à l’autre en un cercle sans fin. Le temps est un de ces domaines sublimes où le passé, le présent et le futur existent de façon inter-relationnelle. Autrement dit, ce ne sont pas des contraires, mais plutôt des parties du même tout, des progressions de la même idée, des cycles de la même énergie. On reviendra sur cette notion de trinité dans un autre numéro des Questions Existentielles (si si ça vaut le coup, croyez-moi).
Qu’en est-il de Dieu ? Et la création de l’Univers ?
Cette énergie pure, certain l’appelle Dieu. En Orient on parlera du Grand Invisible ; en Occident on l’apparentera plus à tout ce que l’on voit. Pourtant Dieu (énergie cosmique, divine, quel que soit le mot que vous donnez à cette entité) est Toutes Choses (visibles et invisibles). Nous allons continuer avec le terme de ‘Dieu’, bien qu’il n’y est là aucune connotation religieuse, pour permettre d’attacher votre esprit à une notion qui vous ai familière. Ici on parle bien d’Énergie, d’un Tout énergétique, dont nous faisons tous partis.
En créant ce qui est ceci et ce qui est cela, Dieu a permis à Dieu de se connaître. Au moment de cette grande explosion surgie de l’intérieur, Dieu créé la relativité. Ainsi, de la non-chose surgit le tout. Cet événement spirituel est tout à fait compatible avec ce que les scientifiques appellent la théorie du Big-bang. À mesure que les éléments jaillissaient du tout, le temps fut créé, car une chose fut d’abord ici, puis elle fut là, et la période qu’il fallait pour passer d’ici à là était mesurable (on en revient à la trinité, un point 1, un point 2 et ce qui a entre les deux, mais encore un peu de patience on y reviendra).
Pour que l’amour existe, son contraire devait exister aussi, la peur. Alors l’amour put exister comme une chose dont on pouvait faire l’expérience. Cette création de la dualité entre l’amour et son contraire peut s’apparenter dans les croyances de diverses mythologies humaines à la naissance du mal, la chute d’Adam, etc … Tout comme l’Homme choisit de personnifier l’amour en Dieu, il choisit de personnifier la peur dans le Diable. L’esprit humain ne s’est jamais arrêté de créer des scénarios de force du bien et de force du mal, pour tenter de comprendre un événement cosmique dont l’âme humaine est profondément consciente, mais que le mental lui peut à peine concevoir. Toujours dans ce système de dualité, il existe l’univers physique, l’univers du visible, que nous connaissons tous, et l’univers métaphysique, l’univers de l’invisible.
Et notre âme alors ?
La théorie de la relativité
On a vu donc que savoir quelque chose ou faire l’expérience de quelque chose est complètement différent. La matérialité est le seul moyen de connaître de façon expérentielle ce que vous connaissez de façon conceptuelle. Pour prendre un exemple simple, tu ne peux te connaître en tant que personne de grande taille, à moins de prendre d’abord conscience de la petite taille. Tu ne peux faire l’expérience d’un aspect sans en connaître l’autre. En partant de cette logique, tu ne peux faire l’expérience de toi-même avant de rencontré ce que tu n’es pas. Voici la base de la théorie de la relativité et de toute vie physique. Ce qui te définit, c’est ce que tu n’es pas.
Comment ça marche ? Pourquoi nous ne nous souvenons pas de nos vies antérieures ?
Pour atteindre la connaissance ultime de soi et de se connaître en tant qu’esprit créateur, tu dois te créer d’abord. Et tu ne peux te créer, à moins de te défaire de ce que tu penses être. Tu dois d’abord ‘ne pas être’ afin d’être.
Mais comment ‘ne pas être’? Tu es et tu seras toujours un pur esprit créatif. Comment faire l’expérience de ce que l’on est quand on en a déjà la connaissance ? Ton âme a donc adopté la solution suivante ; s’arranger pour oublier qui tu es vraiment et ainsi renoncer à te souvenir de toi-même. Cela permet de choisir d’être qui tu es. Car en choisissant, tu fais l’expérience de ta capacité de choisir et donc, par définition, de ta nature divine. Tu ne peux pas ne pas être ce que tu es, même en essayant très fort, par contre tu peux oublier ce que tu es. Tu es et tu seras toujours une part divine du tout. Il te faut choisir de te rappeler qui tu es vraiment, de réunir les diverses parties de ton être pour faire l’expérience de sa totalité.
Revenons à notre première question, pourquoi sommes-nous sur Terre ?
Certains parlent de l’existence comme ‘La grande école de la vie!’. Une école suggère des leçons à apprendre, un savoir à acquérir. Or nous savons déjà. La vie est une occasion pour faire l’expérience des connaissances conceptuelles de notre âme. Une sorte de mise en pratique !
Ton travail sur Terre n’est donc pas d’apprendre (car tu sais déjà) mais de te rappeler qui tu es. Les grands maîtres spirituels ont toujours travaillé dans ce but : en essayant d’ouvrir les yeux de tous sur leurs grandes et propres capacités. Les maîtres spirituels ont porté un message sur Terre ‘Je suis spirituellement supérieurs à vous … mais vous l’êtes tout autant’. Un message qui rentre en totale opposition avec les dictas religieux, qui prônent une supériorité spirituelle à laquelle nous devons nous soumettre, ou du moins porter allégeance …
Et bien ceci sera le sujet du prochain numéro de
Questions existentielles sur ‘Dieu’ et les religions !
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